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LA TRESSE Laetitia COLOMBANI

Trois femmes, trois vies, trois continents. Un même désir de liberté.

En Inde, Smita est une intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.

En Sicile, Guilia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise est en ruine.

Au Canada, Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.

Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita , Guilia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre.

Une tresse d’espoir et de solidarité.

 

Il ne reste que poussière, Sandrine Collette                       Coup de Coeurdu comité

La Patagonie.Dans ce pays du bout du monde,isolé,balayé par le vent vit une

famille:la mère silencieuse et dure et ses quatre fils.

Elle,elle préfère ses moutons à ses fils.Eux,ils s'occupent du bétail.

Le plus petit est malmené et terrorisé par les grands.Alors il se réfugie auprès

de son cheval et de son chien.

Dans ce monde sans avenir il ne reste que la violence,la cruauté,la solitude et

le silence.

Pourtant,un jour,un évènement inattendu parviendra à ramener un peu  

d'humanité et d'espoir pour les survivants.

Ce roman a beaucoup plu aux lecteurs

MA MERE, CETTE INCONNUE   Philippe LABRO

Philippe Labro, dans ce roman, rend hommage à sa mère décédée.

Née d’un père aristocrate polonais mais qu’elle n’a pas connu, abandonnée par sa mère qui l’a confiée à des nounous, c’est l’enfant valise qui va d’accueil en accueil, avec son frère Henri.

Philippe L. mène sa propre enquête pour découvrir la vie de cette femme, celle-ci ayant toujours refusé de répondre à ses questions.

Ce livre est une recherche des origines.

Intéressant, bel hommage à une maman.

 

Chère brigande Michèle LESBRE  

  

   L’auteur rencontre une jeune femme sans abri qui refuse toute aide. Quand la jeune rebelle disparaît ne laissant pour toute trace qu’un graffiti sur le mur : « Où es-tu Marion ? », la narratrice est troublée. Elle se laisse tenter par le désir d’écrire une longue lettre à une autre Marion qui l’a toujours fascinée : Marion du Faouët, justicière et Robin des bois à la mode de Bretagne, pendue en 1755. Elle voit les deux Marion comme symbole d’un monde d’injustice cruelle, de pauvreté et d’impuissance face à un ordre établi depuis fort longtemps.

Surgiront les Mandrin, Cartouche, Olympe de Gouges, Simone Veil, éternels combattants de la justice et de l’équité, du partage et de l’égalité.

   A travers cette lettre très personnelle car truffée de références à la vie et aux pensées de l’auteur elle-même, c’est l’histoire des remous de notre humanité et inhumanité qui nous est contée, des seigneurs du 18ème siècle aux terroristes de Nice.

   Un petit roman au style concis et lumineux, doucement mélancolique, dans lequel on peut voir un témoignage testamentaire de l’auteur au soir de sa vie.

Chère brigande est la lettre d’une femme engagée à une jeune rebelle. Trois siècles les séparent mais une belle utopie – le respect de l’être humain – les rapproche dans le rêve d’un monde meilleur.

 

Mrs HEMINGWAY Naomi WOOD

   Un clou chasse l'autre, dit le proverbe. Ainsi la généreuse et maternelle Hadley Richardson a-t-elle été remplacée par la très mondaine Pauline Pfeiffer ; ainsi l'intrépide et célèbre Martha Gellhorn a-t-elle été éloignée par la dévouée Mary Welsh. C'est un fait : Hemingway était un homme à femmes. Mais il ne se contentait pas d'enchaîner les histoires d'amour. Ces maîtresses-là, il les a épousées.

   Au fil d'un scénario ne variant que de quelques lignes, il en a fait des Mrs Hemingway : la passion initiale, les fêtes, l'orgueil de hisser son couple sur le devant d'une scène – la Côte d'Azur, le Paris bohème, la Floride assoiffée, Cuba l’ensoleillée, l'Espagne bombardée ... – puis les démons, les noires pensées dont chacune de ses femmes espérait le sauver.


Naomi Wood se penche sur la figure d'un colosse aux pieds d'argile, et redonne la voix à celles qui ont sacrifié un peu d'elles-mêmes pour en ériger le mythe.

   Devant un sujet aussi colossal que la vie d’Ernest Hemingway, Naomi Wood a choisi l’angle de l'existence commune de l’homme et de l’écrivain avec ses quatre épouses successives. Elle opte pour une construction très géométrique et habile et donne à son roman une puissance journalistique.

   Une manière de tracer un portrait sensible et impressionniste de l'écrivain mais aussi de rendre hommage à des femmes amoureuses puis malheureuses, puisque aucune n'échappa à la règle et que tout finit par des adieux aux larmes.

  

   Peut-être la narratrice aurait-elle pu aller plus loin dans l’analyse psychologique du héros ou plutôt du méchant de l’histoire. Pourquoi diable désirait-il tant le mariage ? Le mystère reste entier. Assurément l’homme décrit par Naomi Wood nous séduit, agace et hante suffisamment pour tenter de résoudre le mystère par nous-mêmes et nous donner l’envie de lire ou relire l’œuvre du grand écrivain.

« Le dernier des Baptistes » de J.M. Chevrier

Une ferme dans la Creuse
Baptiste avec sa mère vieillissante prend soin avec résignation et quand même avec bonheur de ses quelques hectares, de son troupeau de vaches et de ses abeilles.
Il a un rêve : se marier. Mais après quelques essais : bals, petites annonces, il se résout à rester seul.
Mais après  un accident, il doit tout vendre !!!
Tout cela respire la solitude mais quand même le bonheur de ne faire qu’un avec la nature. Livre attachant et facile à lire.

 

Le dimanche des mères – Graham SWIFT             coup de cœur du comité

Angleterre, 30 mars 1924.

Ce dimanche là, les domestiques des grandes maisons ont leur journée de libre pour visiter leur

mère.

Or, l'héroïne, Jane, bonne dans une famille d'arisocrates, est orpheline ; elle n'a donc personne à

visiter et elle se prépare à passer sa journée tranquillement à lire. Car cette jeune femme aime la

lecture. Son patron, d'ailleurs, n'hésite pas à lui prêter des livres de sa bibliothèque.

Mais Paul, une jeune homme de bonne famille, qui est son amant depuis plusieurs années, l'appelle

au téléphone et lui demande de le rejoindre dans la propriété de ses parents.

Pour la première fois elle pénètre dans la chambre de son amant, dans une maison déserte ; pour la

première fois elle est traitée d'égal à égal avec le jeune homme. Après le départ de son amant, qui

doit rejoindre sa fiancée, car Paul doit épouser une riche héritière, Jane reste dans la maison. Elle s'y

promène nue en l'explorant.

Le livre raconte tout ce qui se passe dans la tête de Jane, tout au long de cette journée qui ne semble

jamais finir. Le style en effet est répétitif, ce qui donne beaucoup de lenteur au récit et un vrai

plaisir à le lire.

Ce livre décrit également l'aristocratie anglaise au lendemain de la guerrre , au début du XXème

siècle et la nouvelle société qui émerge. La petite bonne deviendra un écrivain célèbre et cette

journée mémorable restera à jamais gravée dans sa mémoire.

Le comité de lecture a beaucoup aimé ce roman.