Que d'émotions dans les classes de Max et Lili en écoutant l'exposé de Koffi sur le Mali : la pauvreté, les maladies et sa cousine Aminata qui ne va pas à l'école... Ils décident d'agir !
Ce livre de Max et Lili sur la solidarité fait découvrir les pays les moins avancés et la vie de leurs enfants, ce qui les fait rire et pleurer, ce dont ils ont besoin.
Il permet de se mettre à la place des autres, sans avoir peur de devenir comme eux, de perdre ce que l'on a ou de s'engager trop. Il faut les aider à y arriver tout seuls, leur permettre d'être dignes plutôt que de mendier, à l'autre bout du monde ou à côté de soi.
Vouloir changer un monde injuste et se donner la main, c'est être humain !

" Frère ours qui dors dans la bouche de la terre, montre-toi ! Je suis Kaor ; fils de Wouhôn ! Je viens te demander ton souffle.
Tu seras honoré dans mon clan. Et tous pourront voir que je suis un vrai marche-debout, ! "

Robert n'est pas de bonne humeuret, pour le punir, son papa l'envoiedans sa chambre. Alors la colèremonte tellement qu'il en vomitune chose horrible qui met toutela chambre sens dessus dessous.Quand elle s'attaque au coffreà jouets, la colère de Robertretombe d'un coup. Finalement,la colère ça ne sert à rien du tout.

J'veux pas sortir !
Il en faut de la diplomatie, à une maman cane, pour convaincre son caneton de sortir de l'oeuf ! Il faut dire qu'il y a de quoi avoir peur : le froid, le danger, la faim. Mais une fois dehors, c'est lui qui tente de convaincre sa petite soeur qu'elle a bien tort de rester dans sa coquille. Peuh, il saura bien la protéger, la réchauffer, lui apprendre à nager, lui.
Un petit livre léger et plein d'humour, qui rappelle des situations bien réalistes : ambivalence du désir de grandir, repli sur soi, rôle éducatif des parents, rapports frères-soeurs et aînés-cadets. Un livre vraiment juste et drôle ! Le duo Kessler-Charpentier s'amuse à pointer du doigt ces étapes de la vie de l'enfant avec une tendresse admirable.
À mettre entre toutes les petites mains !

Dès que le petit garçon eut l'âge de marcher, il voulut aller trop vite.
Ii courait et tombait. les femmes du clan répétaient : " le fils de kuyu-ma et de papunya tombe toujours sans prévenir. il est comme la pluie. " les gens-qui-chassent-dans-le-pays finirent par appeler l'enfant petite pluie. si bien qu'un soir, même ses parents lui dirent " dors bien, petite pluie. ne tombe pas du nuage de tes rêves. " quand il commença à comprendre les mots, petite pluie fut très content de porter ce nom-là.
La pluie, dans ce pays, est la bienvenue. sans elle, rien ne pousse, rien ne vit. or, cette année-là, la pluie ne venait pas.