Vieux Farka Touré a enregistré cet album comme un hommage à sa patrie. Alors que depuis 2012 le Mali est déchiré par des combats entre rebelles touaregs et islamistes, il a conçu ce disque pour rappeler au souvenir du monde la beauté et la culture de son pays natal.

Ce concert solo enregistré à la Philharmonie de Munich le 16 juillet 2016 présente Keith Jarrett au sommet de son inventivité tant en matière d'art pianistique que d'improvisation. Créant dans l'instant, avec l'assurance d'un bâtisseur, une suite spontanée de formes toujours changeantes (entremêlant des touches de blues et des réminiscences de folksongs pleines de lyrisme dans le cadre de pièces d'une grande complexité harmonique et polyrythmique) le pianiste nous livre ici l'une de ses plus belles performances. Face à un public de connaisseurs réceptif à la moindre nuance, Jarrett donne le meilleur de lui-même, notamment lors de rappels touchés par la grâce d'où se détache particulièrement une version magique de "It's a lonesome old town".

Créé en 2003 et originaire des Etats-Unis, Radio Moscow est d'abord un groupe purement 70's. Power-trio, psychédélisme, wah wah obsédante, fuzz et techniques sont au programme et en quantité illimitée ! A contre-courant de tout ce qui peut se faire aujourd'hui dans le rock, ce combo est plus qu'efficace.

Cet album de dix chansons aborde poétiquement certains des plus profonds dilemnes de l'existence humaine - la relation a un être exceptionnel, l'amour, la sexualité, le perte et la mort. Sans doute son disque le plus ouvertement spirituel, il transmet au mieux toute la pudeur des sentiments du chanteur.

Après Around Robert Wyatt et Shut up and cance, ce programme dédié à l'oeuvre du géant Astor Piazzolla a été conçu avec l'arrangeur américain Gil Goldstein. Cette exploration fait se rencontrer, dans un étourdissant effet de miroirs, différentes compositions du maître argentin dans une même pièce, sans oublier ses influences. Ainsi, les ombres de Carlos Gardel, Alberto Ginastera et Gil Evans se mêlent à son univers. L'évocation du phrasé sensuel et tumultueux du bandonéon de Piazzolla devient 'virtuelle', répartie entre les musiciens. L'Orchestre National de Jazz se transforme même en méta-bandonéon pour Mi refugio, un solo à l'origine.